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 Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G

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Cissy
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MessageSujet: Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G   Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G Icon_minitimeVen 12 Fév 2016 - 20:41

Reclassement presque terminé: la songfic destinée à Yseult l'an passé.

Les personnages de Manu, Tristan et Anthony ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive d’Yseult dans sa nouvelle «  Une vie après l’Enfer ». Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en scène dans cette songfic.
 
Jalousie
 
 
Manu se rendit soudain compte de ce qu’il avait dit et il se tut, cherchant désespérément comment rattraper ses mots, espérant sans y croire  qu’un miracle ferait que Tristan ne les ait pas entendus, qu’ils ne l’aient pas percuté avec la violence d’un tusnami.

Bien évidemment le miracle n’aurait pas lieu et la pâleur qui envahit le teint de son amant lui fit comprendre que celui-ci avait non seulement entendu, mais parfaitement compris les mots aussi injustes qu’injurieux qu’il venait de lâcher.

Il fit un pas vers lui mais Tristan recula, l’horreur dans les yeux, les larmes au coin des cils en hochant la tête dans une négation interminable qui broya le cœur de son compagnon.

- Tristan… Ce n’est pas ce que je voulais dire… Tu le sais…

- C’est pourtant ce que tu as dit ! Une fois de plus !

Il n’y avait même pas de colère dans la voix, juste une froide constatation et tant, tant de chagrin qu’une fois de plus le plus âgé eut l’impression que son cœur manquait un battement. C’était lui qui venait de le frapper durement, lui qui, encore une fois, avait lancé cette accusation que Tristan avait redoutée depuis le début, qui l’avait fait hésiter à s’engager dans leur relation.

Comment avait-il pu ? Quel était ce démon qui le rongeait et le poussait à accuser ainsi alors qu’il savait, au fond de lui, qu’il avait tort ?
 
Le destin
Qui te fit un beau matin,
Croiser ma route,
Le désirait sans doute
Mais depuis,
Tout au long des jours et des nuits
De toi je doute
Et mon rêve s´enfuit.
Lorsque tu viens te blottir
Aux creux de mes bras,
Tes yeux ne peuvent mentir,
Mais je n´y crois pas,
Sur mon souci
Tu ris tout bas,
Mais chéri,
Ne m´en veux pas...

La jalousie, ce monstre sans forme qui vous ronge de l’intérieur et vous fait douter de tout et de tous. La jalousie froide, mesquine, insupportable à l’autre qui empoisonne tout autour de vous et finit par asphyxier même l’air que respire votre entourage. La jalousie brûlante, dévastatrice qui emporte tout sur son passage et vous laisse un jour seul dans un monde désert et ravagé…

La jalousie s’était emparée de lui après cette première histoire désastreuse. Parce qu’il n’avait rien vu venir cette fois-là, désormais il était aux aguets de signes qui n’en étaient pas, de mots qui n’avait de sens que pour son esprit malade, de gestes qui ne s’esquissaient qu’au tréfonds de son tourment incessant. Anthony avait beau tenter de lui expliquer, lui faire la leçon, échec après échec, il n’arrivait pas à se défaire de ce sentiment détestable qui le rendait monstrueux à ses propres yeux lorsque, la fureur retombée, il lui restait le spectacle de ce qu’il était : un pauvre type qui saccageait tout ce qu’il y avait de beau.

Il avait cru qu’avec Tristan il pourrait vaincre l’hydre hideuse mais celle-ci relevait sa tête monstrueuse et distillait le fiel dans ses veines à la moindre occasion. Que le jeune homme s’amuse un tant soi peu hors de ses bras et la morsure vénéneuse lui fouaillait les entrailles, gelait son cœur et paralysait sa raison, prenant le contrôle de son être et de sa pensée.

Tristan avait pourtant bien le droit de vivre ses vingt-ans, plus encore que n’importe quel homme de son âge après ce qu’il avait vécu. On lui avait volé dix ans de sa vie, dix longues années tellement importantes pour l’équilibre, pour l’estime de soi, pour l’espoir… Et malgré ce vide béant, malgré tout ce qu’il avait vécu durant ces dix interminables années d’esclavage, il était capable de rire, de s’enthousiasmer, de s’investir, de croire en l’avenir. Il était capable d’aimer…

Et lui… lui qui l’adorait… lui qui aurait tout donné pour le rendre heureux, effacer les images horribles qui peuplaient sa mémoire, le faire renaître à sa pureté originelle, lui rendre l’innocence volée… Lui n’était capable que de le ramener aux jours sombres par quelques mots terribles, de lui envoyer en pleine face cette culpabilité qui affleurait si souvent, cette crainte du regard des autres…

Tant de douleur pour si peu de choses…

Mon coeur est jaloux malgré moi
Jaloux d´un regard vers un autre,
D´un mot qui soudain fait trembler ta voix
Jaloux d´un frisson qui glisse en tes doigts...
Mais c´est ce danger j´en ai peur,
Qui nous lie si bien l´un à l´autre,
Le jour, mon espoir
Tu l´emportes avec toi,
Et mon coeur est jaloux malgré moi!
 
Le doute… Le doute à chaque instant, à chaque geste, à chaque regard… Le doute qui s’instille, qui se distille, qui s’impose, qui explose…

Qui était le plus fort des deux ? Lui, l’instituteur, installé dans une vie protégée par son frère ? Ou bien Tristan, l’adolescent trop tôt, trop mal grandi qui ne connaissait de l’amour que le désir malsain et la possession criminelle ?

Lorsque leur histoire avait commencé, il s’était juré de veiller sur le jeune homme, de l’aider à surmonter son traumatisme. Il lui avait juré que jamais il ne porterait sur lui le regard qu’avaient porté les monstres qui n’avaient eu aucun scrupule, aucun remords de se repaître de sa jeunesse et de son innocence.

Tristan lui avait donné tout ce qu’il avait, avec sa fougue, sa générosité, sa candeur… Et il ne trouvait en retour qu’à lui asséner des paroles qu’il savait mensongères mais qui résonnait dans l’esprit de son compagnon comme une vérité qui l’accablait et le faisait se sentir indigne d’être aimé.

- Tristan…

Le jeune homme lui avait tourné le dos mais il voyait ses épaules tressauter, signe qu’il pleurait. Il aurait aimé s’approcher de lui, le prendre dans ses bras, s’excuser encore et encore, le rassurer, lui expliquer qu’il n’était qu’un crétin sans cœur, qu’un immonde jaloux…

Il était déchiré entre son désir de le consoler, la peur d’être rejeté et, malgré lui, les relents de sa colère, le monstre n’étant pas encore assoupi, pas encore repu de fiel et de souffrance.

Finalement il posa une main sur l’épaule tremblante et Tristan sursauta et s’écarta comme si ce simple contact lui était insupportable, comme s’il était douloureux. Puis il sortit de la chambre, comme on s’enfuit et l’écho de la porte claquant heurta Manu de plein fouet, comme une gifle, cette gifle qu’il méritait mais que jamais Tristan ne lui donnerait.

Quels mots pourraient jamais rattraper ceux jetés ? Quel geste pourrait consoler ? Quel regard pourrait apaiser ?

Pourquoi était-il si prompt à asséner les phrases qui accusaient et si réticent à prononcer celles qui répareraient, excuseraient ? Le monstre ne voulait pas qu’il baisse sa garde… Toujours il était là, veillant avec malveillance sur le moindre de ses gestes, de ses élans. Jamais il ne donnerait à l’autre l’arme pour mettre fin à son existence. Se montrer faible devant Tristan, c’était lui laisser penser qu’un jour il pourrait être le plus fort.

Je sais bien,
Tu profiteras demain,
Pour ta défense,
De cette confidence,
A ce jeu,
Ton coeur est le plus fort des deux
Le mien d´avance
Fait tout ce que tu veux!
Mais de ce goût que tu as
De me voir souffrir,
Mon coeur un jour parviendra
Peut-être à guérir,
Si c´était vrai,
Qui sait pourtant,
S´il pourrait
T´aimer autant!

- Tu n’es qu’un crétin ! Qu’est-ce que tu lui as encore dit cette fois-ci ? Si tu n’étais pas mon frère…

L’entrée en matière d’Anthony était bien dans ses habitudes : pas de blabla, droit au but et sans détour ! Manu leva les yeux vers son aîné et remarqua la colère qui enflammait son visage. Depuis qu’il avait compris le calvaire qu’avait vécu Tristan, il s’était auto-institué protecteur du jeune homme et Manu savait qu’il craignait toujours cette jalousie chez son cadet, sachant à quelles extrémités elle pouvait le pousser. Tristan n’avait pas besoin de ça, pas après ce qu’il avait vécu.

Le policier était entré dans la chambre prêt à en découdre avec son frère, quitte à lui flanquer la trempe qu’il aurait sans doute dû lui donner bien plus tôt. C’était lui qui l’avait élevé depuis ses douze ans, il avait donc sa part de responsabilité dans l’attitude de son cadet. Il se demandait si sa jalousie maladive n’avait pas aussi un peu à voir avec la disparition de leurs parents, si, au fond, elle n’était pas née de la peur qu’on le quitte, quelle qu’en soit la raison, même la plus légitime, cette peur de l’abandon, de la solitude, que tout être humain, ou presque, porte au fond de lui.

Ils avaient pourtant déjà parlé de cela lors de la première crise qu’avait traversé le couple, lorsque déjà Manu avait dépassé les bornes avec Tristan et son frère avait promis de s’amender. Anthony avait voulu le croire parce qu’il l’aimait, parce qu’il savait combien son cadet était quelqu’un de foncièrement gentil, honnête, doué d’empathie. Il s’apercevait soudain qu’il s’était fourvoyé : le mal qui rongeait l’instituteur était trop profond pour que quelques bonnes résolutions puissent en venir à bout.

Cette fois-ci, il allait l’entendre, malgré son âge, il était encore capable de lui flanquer la raclée qu’il méritait. Mais le regard plein de remords et de tristesse de Manu coupa net ses velléités vengeresses et toucha son cœur de grand-frère protecteur. Il s’assit à ses côtés sur le lit et passa une main dans son dos en soupirant :

- Oh Manu… Pourquoi faut-il que tu sois ainsi ?

Puis, après un silence il ajouta :

- Raconte-moi ce qui s’est passé.

Alors il se livra, à cœur ouvert, sans chercher de fausses excuses, sans farder la vérité. Si au bout de sa confession Anthony décidait de partir en le laissant à sa déchéance, il n’aurait que ce qu’il méritait.

Mon coeur est jaloux malgré moi
Jaloux d´un regard vers un autre,
D´un mot qui soudain fait trembler ta voix
Jaloux d´un frisson qui glisse en tes doigts...
Mais c´est ce danger j´en ai peur,
Qui nous lie si bien l´un à l´autre,
Le jour, mon espoir
Tu l´emportes avec toi,
Et mon coeur est jaloux malgré moi!
 
Tristan était revenu sur le seuil, ne voulant, ne pouvant tout simplement pas partir ainsi, pas avec ces mots résonnant dans sa tête et broyant son cœur. Il ne savait pas s’il aurait le courage d’affronter son amant, s’il oserait lui hurler sa révolte, son humiliation, son chagrin… Il savait juste que, s’il devait partir, s’éloigner de Manu à jamais, il devait le lui dire en face, pas fuir comme un voleur, honteux. Son compagnon lui avait assez répété qu’il n’avait à avoir honte de rien, qu’il n’avait rien fait de mal, qu’il était une victime, pas un coupable ! Alors pourquoi, pourquoi était-il capable de le rendre responsable de son malheur, d’avoir ces mots abjects, lui qui, mieux que personne avait su trouver ceux capables de l’apaiser, de le rassurer, de le consoler ?

Anthony l’avait retenu lorsqu’il l’avait vu sortir de la chambre, déboussolé, en larmes, incapable de savoir ce qu’il devait faire, où il devait aller. Près de celui qui était devenu son frère, en qui il avait une confiance aveugle, il avait pu reprendre un peu son sang-froid et il avait même eu pitié de Manu lorsqu’il avait vu le visage implacable du policier quand il lui avait dit qu’il allait avoir une « petite » conversation avec son crétin de frangin !

Il était resté dans la chambre de l’aîné, pelotonné sur le lit et puis soudain, plus fort que tout, le besoin d’affronter son amant l’avait remis sur ses pieds et poussé en avant. Et maintenant il était là, dans l’entrebâillement de la porte et il écoutait les sanglots de celui qu’il aimait tandis qu’il se confiait à son grand frère.

Mon coeur est jaloux malgré moi
Jaloux d´un regard vers un autre,
D´un mot qui soudain fait trembler ta voix
Jaloux d´un frisson qui glisse en tes doigts...
Mais c´est ce danger
J´en ai peur,
Qui nous lie si bien l´un à l´autre
Aussi quel bonheur
Mon amour je te dois,
Si mon coeur est jaloux malgré moi!
 
- Est-ce que je l’ai perdu ?

La question fut posée d’un ton empli de souffrance qui émut Anthony. Son frère avait beau être le plus crétin des crétins, il n’en était pas moins le petit frère qu’il aimait et dont il aurait voulu éloigner toute souffrance, tout malheur… Mais que faire quand la souffrance est auto-infligée par un sentiment irrépressible qui vous pousse au pire ?

C’est alors seulement que l’aîné remarqua Tristan qui s’était avancé dans la pièce. Manu, lui, perdu dans son chagrin, n’avait rien remarqué. Anthony et Tristan échangèrent un regard et tout fut dit. L’aîné se releva en disant :

- Le mieux, c’est que vous en discutiez ensemble.

Ce fut à ce moment que Manu, à son tour, croisa le regard de son compagnon. Il passa du livide au pourpre avant de revenir au livide, se releva brusquement et, tandis qu’Anthony quittait la pièce, il fit face à Tristan, n’osant pas affronter son regard de peur d’y lire le dégoût qu’il s’inspirait lui-même.

- Tristan… Je te demande pardon… Je ne voulais pas… Ce n’était pas moi.

- Il m’a pourtant semblé que c’était bien toi qui te tenait là.

La voix était froide, si froide ! Ce n’était pas celle de son amour ! Manu frémit et ses yeux s’emplirent à nouveau de larmes. Que pouvait-il dire pour sa défense, quels mots trouver ?

« Crétin ! Tu as bien su trouver ceux qui faisaient mal ! Tu devrais être capable de trouver ceux qui soignent, ceux qui pourraient l’amener à envisager de te pardonner un jour ! » La petite voix dans sa tête l’amena à enfin croiser le regard de Tristan. Il n’y lut pas le rejet ou le dégoût, mais tellement de souffrance, de chagrin, de crainte aussi, qu’il eut l’impression que son cœur se briser à savoir qu’il était responsable de cela.

- Tristan… Je t’en supplie… Ca n’arrivera plus… Je me ferai soigner… Je t’aime…

- Tu m’aimes mais tu ne me respectes pas !

- Bien sûr que si !

- Non ! Si tu me respectais tu aurais confiance en moi ! Si tu me respectais, tu ne m’aurais pas dit ces paroles…

- J’étais fou ! J’étais stupide ! J’étais aveugle !

- Si ce n’était arrivé qu’une fois… Je sors d’un esclavage de dix ans ! Je n’ai pas l’intention de devenir esclave d’un autre.

- Tristan…

Qu’y avait-il à dire ? Que pouvait-il faire ? Son compagnon avait raison : sa jalousie finirait tout autant par l’enfermer qu’il l’avait été dix ans durant.

C’est à cet instant précis que Manu décida qu’il allait combattre le monstre, le vaincre, l’éradiquer à jamais. C’est ce qu’il expliqua à Tristan, lui promettant qu’il allait changer, qu’il ferait tout pour cela.

Plus que les promesses, ce fut l’amour qu’il ressentait qui convainquit le plus jeune de laisser une chance à l’homme qu’il aimait. Manu l’avait sorti de l’enfer, avait fait de lui un homme comblé, lui avait montré combien la vie peut-être belle. Il méritait qu’il lui offre une autre occasion de lui prouver sa sincérité, sa détermination.

Pourtant, par esprit de vengeance, il fit durer un peu le « plaisir », histoire que son homme comprenne bien qu’il n’y aurait pas de troisième chance. Certes il l’aimait mais il n’avait pas l’intention de partager la vie d’un jaloux possessif ! Il voulait vivre sa vie, rattraper, autant que faire se pourrait, le temps perdu, le temps volé. Il refusait d’étouffer dans une relation où il aurait toujours tort dès lors qu’il respirerait hors du regard de l’autre.

Quand enfin un baiser les réunit, effaçant la colère, la souffrance, le chagrin, Manu se fit la promesse que plus jamais le monstre ne lèverait la tête, que plus jamais le poison ne coulerait dans ses veines. Il aimait Tristan plus que sa vie et il voulait passer le reste de ses jours avec lui.


Il avait confiance : leur amour était plus fort que tout.
 
FIN
 
Chanson de André Dassary


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MessageSujet: Re: Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G   Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G Icon_minitimeVen 12 Fév 2016 - 21:35

Tttssss ce Manu et sa jalousie! colére 

Je cogite tout doucement à une suite sur ces deux-là où sa jalousie sera de la partie aussi. Mais j'ai trop d'autres trucs en cours pour m'y pencher sérieusement.


Le rire, comme les essuie-glaces, permet d'avancer même s'il n'arrête pas la pluie!
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MessageSujet: Sujet: Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G    Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G Icon_minitimeSam 13 Fév 2016 - 10:00

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MessageSujet: Re: Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G   Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G Icon_minitimeSam 13 Fév 2016 - 11:56

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Merci Louzanes pour ce kit
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MessageSujet: Re: Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G   Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G Icon_minitimeSam 13 Fév 2016 - 19:54

Merci à vous trois! arigatou 
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MessageSujet: Sujet: Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G    Texte court - Jalousie - Manu/Tristan - G Icon_minitimeDim 14 Fév 2016 - 18:55

pareil yseult, dès que tu as un petit moment n'hésite pas!!!
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