Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13

Invité

Des questionnements et réflexions très légitimes. Jack Bis, un rival dans le monde de Jack, c'est fort possible. J'avoue, je serais Sam, je serais probablement très chamboulée. Deux hommes identiques dont l'un avec une intelligence plus proche de la sienne. Pas bon du tout ça pour la tranquillité de notre Jack.

Il n'empêche que c'est un pari risqué d'envoyer Jack bis dans cet autre monde parallèle. Alex a très certainement raison, l'autre Sam n'a probablement pas refait sa vie. Cela va être un choc pour elle et la situation pourrait paraître glauque. Mais avec tout ce que les équipes SG voient, quels que soient les mondes parallèles, cela ne sera qu'une "bizarrerie" de plus.

Un Jack rougissant, j'achète. Les hommes qui rougissent me font toujours un peu craquer. $clin d\'oeil$

catouchka a écrit:: Un Jack rougissant, j'achète. Les hommes qui rougissent me font toujours un peu craquer. $clin d\'oeil$

Oui j'aurais aimé voir ça dans la série sucette au caramel

Mais tu as raison, le départ du clone vers une autre dimension ne sera qu'une bizarrerie de plus... Tu me diras, ils ne sont plus à ça près :p

Merci pour ton message, à bientôt pour la suite $clin d\'oeil$

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Invité

Remplacer Jack??? c'est une hérésie, alex a raison sur ce point!

quant à sa discussion avec fred confue, perdu

elle voit jack comme quelqu'un qui pourrait se débarasser d'un éventuel rival??? cela pourrait être vrai mais s'il veule l'envoyer dans une dimension parallèle, c'est pour une toute autre raison!

C'est clair qu'aucune Sam ne pourra jamais remplacer son Jack :p

Je pense que Jack serait capable de tout pour se débarrasser de la concurrence déloyale de son clone rire démoniaque

Merci pour ton message, à bientôt pour la suite arigatou

NB : Je sais qu’il n’y a pas d’appareil de ce genre à Washington, mais pour le bien de cette histoire, on dira que le Pentagone dispose d’un accélérateur à particules ;)

CHAPITRE 41

Jack avait laissé tomber le sujet et m’avait escortée en silence jusqu’à la salle de briefing. Ils semblaient tous réunis autour d’un téléphone, sur haut-parleurs, au centre de la large table. Une voix féminine résonna dans la pièce et je reconnus ma mère.

”Bonjour à tous” dit ma mère. ”Je vous préviens rapidement parce que la nouvelle sera bientôt officielle. Le Sénateur Kinsey a officiellement été démis de ses fonctions.”

Jack fit un geste de victoire, accompagné d’un ”Oui !” tonitruant.

”Du calme, Colonel” dit ma mère, qu’on pouvait entendre sourire à l’autre bout du fil. ”C’était la bonne nouvelle. La mauvaise c’est que j’hérite du budget du SGC. C’est donc à moi que vous devrez rendre des comptes dorénavant.”

Tout le monde poussa un soupir de soulagement, car même si ma mère pouvait être dure et sévère, elle était aussi une personne juste. Le Général Hammond savait que ça serait différent dorénavant et que ma mère ne ferait pas tout pour lui mettre des bâtons dans les roues.

”Est-ce qu’on peut vous demander, Madame, la raison du départ du Sénateur Kinsey ?” demanda Daniel, curieux.

”Oh vous savez, les histoires de politique habituelles : scandales financiers, sexuels, peu importe !”

En bref, elle savait mais ne dirait pas la véritable raison. Nous devrions tous nous en tenir à la version que la Maison-Blanche donnerait aux médias.

Après ce rapide entretien avec la Sénatrice, le Général nous renvoya à notre travail. En effet, nous avions un Colonel à envoyer dans une autre dimension. Je suivis Sam et Jack bis, déjà en grande conversation.

”Si le miroir quantique est vraiment inutilisable, je pense qu’il nous reste une solution” dit Sam, surexcitée par le projet.

Bien entendu, elle savait que la théorie du Multivers n’était pas qu’une théorie puisqu’elle avait eu des preuves d’univers alternatifs. Mais, les deux fois, elle avait subi, elle n’avait pas été actrice du projet. Pour une scientifique, mettre en pratique ce genre de thèse était vraiment exaltant.

”Comment, Carter ?”

”Les tachyons, ça vous dit quelque chose ?”

”Ces particules censées aller toujours plus vite que la lumière dans le vide ? Oui, les Asgards ont fait des recherches là-dessus.”

”Hé bien, d’après mes recherches, si on pouvait se servir d’un accélérateur à particules assez puissant, on pourrait les recréer pour atteindre une vitesse supraluminique et s’en servir pour ouvrir un vortex dans le Multivers.”

Jack bis s’engagea alors avec elle dans des calculs théoriques sur l’énergie en fonction de la masse et de la vitesse de la lumière dans le vide… Tout commençait par E=MC2 mais ça corsait ensuite avec le facteur de Lorentz et de la quantité de mouvement… Hein ?????

”Vous êtes sûrs que vous avez besoin de moi ?”

”Non Alex, si tu veux rejoindre Daniel, tu peux y aller” me dit Sam, avec un sourire bienveillant.

Je quittais donc le sillage des scientifiques fous pour rejoindre le niveau du labo de Daniel. En me voyant arriver, Jack me sourit.

”Tu comprends mieux ce que je voulais dire, Alex ?”

”Sans rire, je suis restée à peine deux minutes avec eux et je sens déjà la migraine monter…”

Daniel me sourit également et replongea dans ses notes, aidé de Teal’c.

”Quel est le programme pour la journée ?”

”Jack doit terminer de rédiger ses rapports” commença l’archéologue mais voyant le regard que Jack posa sur moi, il ajouta, plus fort : ”tout seul !”

Celui-ci soupira mais je décidais de voir si je pouvais faire avancer les choses.

”Je sais que tu es fâché contre les ordinateurs Jack mais tu sais que si tu créais des matrices, tu n’aurais que quelques informations à changer à chaque fois…”

”Et tu sais faire ça ?”

”Bien entendu !”

Je passais donc le reste de la journée à créer des documents pour Jack et à l’aider à rattraper tout son retard. L’avantage, c’est qu’ainsi - et sans préméditation - j’ai eu accès à ses rapports de mission, jusque-là hors de ma portée.

Il avait tellement accumulé de dossiers non remis au Général que le plus vieux remontait à près de trois ans en arrière ! C’est ainsi que j’ai appris qu’il avait tué Sam - en tout cas, l’entité qui avait pris le contrôle de son corps.

Il me raconta rapidement cette aventure douloureuse mais une chance, tout s’était bien terminé.

Je me demandais, en mon for intérieur, si je pouvais créer un tableau recensant toutes leurs morts afin de savoir qui aurait la palme… mais j’hésitais entre Daniel et Jack - à cause des tortures de Ba’al.

Nous avons réussi à rattraper une bonne partie du retard de Jack quand la journée toucha à sa fin. Le Colonel décida d’aller voir où en étaient son second et son clone. Je le suivis.

Ils étaient en grande conversation, car si j’avais bien tout compris, le miroir quantique n’avait plus de batterie.

”Une batterie au Naquadah est censée durer jusqu’à la fin des temps !” s’était exclamée Sam alors que nous étions déjà à portée de voix de son labo.

”Je sais, Carter, mais un court-circuit peut avoir été provoqué par vos scientifiques, vidant ainsi la batterie de sa charge” avait expliqué Jack bis.

Jack me lança un regard lourd de sens et me dit ”déjà quand ça parle de batterie et de Naquadah, ça me fait peur !”

Mon rire attira l’attention du duo sur nous.

”Mon Colonel, je dois aller au Pentagone !” dit Sam, très sérieuse.

”Euh, ok, je vais voir ce que je peux faire” déclara Jack, un peu désemparé.

Et après concertation avec le Général, il fut décidé que SG1, le clone et moi irions à Washington. J’ai appelé ma mère et elle nous invita tous à séjourner dans la demeure familiale.

Tout ce que j’espérais c’était que Sam allait réussir à ouvrir un vortex en combinant le miroir quantique et l’accélérateur à particules, sinon, nous aurions hérité d’un second Colonel O’Neill - et quelque chose me disait que ça n’enchantait au final, ni l’un ni l’autre… Sans parler de Sam, qui se retrouverait dans une situation délicate !

Invité

euh jack n'avait pas dit seul???
quant à kinsey démit de ses fonctions c'est une vraie bonne nouvelle!
Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13 - Page 9 3543406167

Oui mais Jack ne sait pas fair tout seul rire démoniaque

Et puis Alex est trop gentille pour le laisser dans la panade...
Merci pour ton message arigatou

A très vite pour la suite ;)

Le chapitre qui suit va rétablir un peu l’ordre des choses, je ne m’étais pas rendu compte que Jack était devenu si rebutant dans la fiction, ce qui n’était pas mon intention. J’espère que ça vous plaira ;)

CHAPITRE 42

Si je me plaisais à croire que Jack était parfois un peu à côté de la plaque pour tout ce qui concernait les aspects scientifiques de notre travail, je ne devais pas perdre de vue l’homme, le militaire qu’il était dans le fond.

Il n’était sans doute pas devenu Colonel dans l’USAF par accident, il n’avait pas non plus été envoyé dans des opérations secrètes avec les Black Ops dans les régions du Monde plus dangereuses les unes que les autres, juste parce que c’était un mec sympa…

C’était un guerrier, au sens noble du terme : il se battait pour les siens, pour ses idées, pour sa patrie et ça forçait le respect. Il était doté d’un sale caractère mais ça faisait partie de son charme, comme de jouer les idiots quand il comprenait en fait très bien de quoi on parlait en réalité. C’était le chef d’équipe de la plus réputée des formations SG de la base et les rumeurs disaient qu’il prendrait un jour la tête du SGC.

Il était de ces hommes qu’on ne fait plus : intuitif, il savait se reposer sur les bons éléments dans les moments difficiles. Intelligent et fort stratège militaire, il prenait les bonnes décisions pour le bien de son équipe - même si certaines avaient pu être discutées, même par Sam.

Il était assez autoritaire pour se faire respecter des autres militaires, mais il était assez ouvert pour que les membres de son équipe puissent se confier à lui en cas de coups durs. Il était attentif à leur - notre - bien-être et savait écouter, parfois même conseiller à bon escient.

Le seul domaine où ça pêchait un peu - personne n’est parfait - c’était côté sentimental mais c’était un homme trop droit pour guider Sam, sa précieuse Carter, directement devant la Cour Martiale.

Pourtant, on sentait son Amour pour elle, tout autant que celui, amical, qu’il portait à Daniel et même à Teal’c. Alors que le premier avait gagné son respect sur le terrain, à la sueur de son front et grâce à sa matière grise, le second avait été accepté comme une âme soeur militaire. Teal’c avait renié son Dieu et ses croyances pour défendre son peuple et Jack respectait cette foi qui animait le Jaffa.

Je pense que c’était venu progressivement pour Sam. Elle avait dû faire valoir son côté gentil petit soldat, faisant oublier son côté scientifique pour se faire accepter mais elle y était parvenue car comme Jack, elle réussissait tout ce qu’elle entreprenait.

Je les admirais tous les quatre pour leurs qualités mais aussi leurs défauts. Ils étaient leurs amis, leur famille, leurs confidents, leur roc. En bref, ils étaient tout les uns pour les autres et ils étaient devenu ma seconde famille.

Je les aimais, les adorais même et les respectais - et je savais que c’était réciproque.

Tandis que je les observais, dans l’avion qui nous menait vers la capitale américaine, je laissais mon esprit remonter le temps de quelques heures.

Quand Sam avait déclaré à Jack qu’elle devait partir à Washington, afin d’utiliser un accélérateur à particules, il avait immédiatement pris les choses en main. Il ignorait bien - tout comme moi - ce qu’elle pourrait en faire mais il en savait assez pour être sûr que 1/ une machine de ce type, ça ne se déplaçait pas et 2/ que Sam n’aurait pas formulé une telle demande si ce n’était pas vraiment important.

Il avait organisé notre départ avec le Général, se chargeant du voyage en avion - il savait déjà que ma mère nous avait invités à séjourner chez elle - ainsi que des transferts entre la base d’Andrews et le Pentagone, etc.

On reconnaissait bien là le militaire organisé et concentré sur sa tâche. Certes, il pouvait avoir du retard dans certains de ses dossiers les moins importants ou les plus délicats, il savait toujours comme faire bouger une armée. Il disait à Daniel quoi prendre avec lui, quoi laisser à la base tandis que Teal’c avait toujours un sac prêt pour le départ.

J’étais perdue et confuse, comme si j’étais prise dans un tourbillon alors qu’ils s’agitaient tous autour de moi. J’aurais perdu pied si Jack n’avait pas été là pour me soutenir - comme il l’avait fait après mon premier passage à travers la Porte des étoiles.

Sa poigne ferme m’aida à garder le cap, à trouver le Nord quand je ne voyais que le Sud, à refaire surface alors que je me noyais.

Daniel et Sam m’avaient déjà confié qu’en cas de crise, il savait faire remonter le meilleur des gens. Il savait leur redonner espoir, foi en eux et même créer de l’optimisme là où il n’y en avait plus. Et pourtant, c’était un homme qui refusait de communiquer sur ses sentiments, il ne se mettait jamais en avant mais arrivait quand même à vous faire croire en lui, en toutes circonstances.

Et j’étais tout à fait disposée à les croire quand je le voyais organiser le voyage d’un petit groupe de six personnes à l’autre bout du pays en quelques minutes.

”A quoi tu penses ?” me demanda-t-il, en s’asseyant à mes côtés dans l’avion, me tirant ainsi de ma rêverie.

”A toi” répondis-je honnêtement.

Il me dévisagea pour me sonder et savoir si je disais vrai mais surtout, si je ne me fichais pas de lui. Il parut satisfait par son examen car il hocha la tête imperceptiblement.

”En quel honneur ? Tu n’envisages pas de quitter Fred pour moi tout de même ?”

Je lui souris.

”Non, rien de romantique dans ce genre, je te rassure. Je me disais juste que tu étais un grand leader et qu’on avait parfois tendance à l’oublier, surtout quand tout va bien.”

Il sembla gêné, comme à chaque fois que le sujet le touchait de trop près.

”Grand leader, je ne sais pas. Ce que je sais en revanche, c’est que rien ne remplace l’expérience du terrain. Et ça, de l’expérience, j’en ai à revendre.”

Et ainsi, le sujet était clos. Il refusait les compliments car il avait tendance à croire en ses capacités uniquement quand elles lui sauvaient la vie. Il était humble et sa confiance en lui n’était que de la poudre aux yeux, comme sa prétendue bêtise.

Nous sommes finalement arrivés à Washington et le clone s’était fait plus que discret depuis l’annonce du départ. Même Sam paraissait soulagée de ne pas trop l’entendre. Au final, un alter ego presque plus intelligent qu’elle ne devait pas lui convenir tant que ça.

Elle qui aimait les casse-tête, se creuser les méninges pour trouver les réponses à ses questions n’aimait pas la facilité apportée par le clone, même si ses connaissances étaient inestimables. Il n’y avait pas de challenge, tout était acquis.

Daniel et Teal’c avaient passé le voyage à travailler sur des traductions et j’étais médusée par les connaissances du Jaffa en Latin. Jack m’expliqua que pendant une mission des plus surprenantes, ils avaient tous deux dû apprendre le latin afin d’aider Daniel à résoudre un mystère - ce qui prouvait encore une fois que Jack pouvait se montrer malin et dépasser ses limites, pour servir la bonne cause.

Quand notre avion s’est finalement posé, alors que nous allions tous prendre la direction du Pentagone afin de commencer immédiatement les tests sur l’accélérateur à particules, un changement de plan arriva.

Il semblait que ma mère avait d’autres projets pour Jack et moi. Elle avait envoyé un véhicule nous réceptionner afin de nous conduire à son bureau du Capitole. Elle semblait décidée à lui présenter des gens influents, même s’il détestait cela. Elle avait trop d’estime pour Jack pour lui faire la morale mais je savais que son avenir - et celui de Sam - dépendait de la bonne impression qu’il ferait.

Heureusement, il avait voyagé en uniforme, ce qui nous évitait d’avoir à passer nous changer. Billy, l’assistant de ma mère, nous guida à travers le dédale de couloirs du Capitole, pour nous mener droit au cabinet privé de la Sénatrice de Californie. Elle terminait quelques dossiers et nous invita à nous asseoir.

Une fois sa tâche achevée, elle nous embrassa comme si elle nous avait quitté la veille et expliqua à Jack que son ”affaire” avançait bien mais qu’elle avait encore besoin de soutien. Les personnes qu’elle comptait nous présenter représentaient les atouts majeurs de son plan et Jack comprit le message : faire bonne impression et récolter les voix manquantes pour faire passer un projet de loi.

Elle passa quelques coups de fil et à l’heure du déjeuner, nous sommes partis pour la Maison-Blanche, rien que ça !

Invité

ce côté de jack ne me génait pas, mais au moins comme tu le dis ça rétablis les choses!
un petit chapitre comme je les aime!!!

J'ai rédigé ce chapitre suite à un message un peu dur que j'ai reçu d'une lectrice sur fanfiction.

C'est vrai que j'avais montré les côtés les moins glorieux de Jack, mais c'était un peu fait exprès, sauf que le 2nd degré n'est pas toujours facile à faire passer.

Donc, j'ai écris ce chapitre rapidement, en fin de compte ça m'a inspiré et ma lectrice s'est dite ravie ;)

Merci à toi pour ton message, contente que ça te plaise aussi $clin d\'oeil$

Invité

Le voyage de Jack bis est bien avancé. Sam et lui sont sur la même longueur d'onde. Deux cerveaux magistrals qui carburent à toute allure.

Alex fait faire "ses devoirs" à Jack. Toujours aussi sympa et serviable, Alex. Comme tout le monde, Jack a ses défauts, c'est un homme de terrain, l'esprit toujours en éveil lors d'une mission et toujours soucieux des autres. Un homme solide a qui on confierait sa vie sans hésiter, qui ne lâche rien ni personne, jamais. J'aime son côté plus léger et gamin boudeur, un peu insolent et parfois agaçant. Cela en fait un être complet auprès de qui on ne s'ennuie jamais. Quand il est en mode détente, c'est un vrai pitre.

Je n'ai pas, pour ma part, trouvé Jack rebutant dans ta fiction. C'est Jack, tout simplement.

catouchka a écrit:: Je n'ai pas, pour ma part, trouvé Jack rebutant dans ta fiction. C'est Jack, tout simplement.

Je te remecie beaucoup pour ton message, qui me fait chaud au coeur ;)
Une autre lectrice m'a aussi donné son point de vue défendant "mon" Jack et ça me rassure ! Contente que vous soyez plusieurs à me suivre et à adhérer :j:aime:

De toute façon, je pense comme toi, voire même que Jack a un côté gamin (un peu pitre c'est vrai) quand il est en mode détente et même carrément enfantin quand il se chamaille avec Daniel :p

A bientôt pour la suite arigatou

Juste pour vous dire que je suis nulle en politique et que pour être honnête, pour le coup, je n'avais pas envie de faire de recherches sur le vote des lois au gouvernement US, je vais donc rester assez floue :p

Bonne lecture quand même !

CHAPITRE 43

Nous avons été reçus comme des Princes à la Maison-Blanche et ce, grâce à Maman… et elle nous a présenté tout un tas de gens très importants et influents dans les plus hautes sphères politiques et militaires - mais j'avais oublié la moitié des noms à peine me les avait-on donnés.

Ce déjeuner était protocolaire mais j'avais tout de même un peu l'habitude, même si ma Sénatrice de mère m'avait toujours tenu à l'écart de sa carrière, certains dîners officiels ne pouvaient être zappés - ni même pour mon père d'ailleurs.

Lee n'était pas présent, ce que je trouvais regrettable, cela m'aurait fait une personne de plus de ma connaissance avec qui parler, pendant l'apéritif.

Heureusement, pendant le repas, le sujet dévia vers ce qui avait vraiment poussé le Président à nous inviter tous : des exceptions à la loi de non-fraternisation. En réalité, je savais que ça venait de ma mère mais le sujet était assez sensible pour que Hayes prenne sur lui de faire ratifier une loi allant dans ce sens. Pas une abolition totale, qui pourrait nuire au bon fonctionnement des forces armées mais des exceptions permettant à certains officiers de partager une relation intime et, le cas échéant, de se marier.

Jack, qui aimait faire croire qu'il se fichait des règlements et des lois, m'expliquait parfois certains points obscurs pour moi. Je savais que sa connaissance pointue des lois venait de son père. Il prouvait une fois de plus son intelligence, sa perspicacité et qu'il disposait d'une excellente mémoire.

Les chefs d'Etats-majors étaient présents, parmi d'autres, et prenaient le sujet très au sérieux, comme on pouvait s'y attendre.

"Madame la Sénatrice, avec tout le respect que je vous dois" commença un Général de l'Armée de Terre, "vous ne semblez pas consciente des enjeux."

Ma mère lui sourit et je savais que sa répartie ne ferait pas de blessés, elle achèverait tout le monde : "Très cher Général, je suis mariée depuis bientôt 25 ans avec un Amiral, vous ne pensez pas que je me sente au coeur du sujet malgré tout ? Je sais que je ne suis qu'une civile, mais croyez-moi quand je vous dis que les responsables des bases militaires, de tous les corps d'armées des Etats-Unis, ne sont pas tous aveugles et sourds !"

Tous les militaires présents la dévisagèrent, un peu choqués d'entendre cette femme dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.

"Il faudrait être naïf pour s'imaginer qu'aucun soldat ou aucun officier n'a jamais, au grand jamais, franchi la ligne avec un collègue ! Ne vous voilez pas la face Messieurs !"

"Madame, si on commence à étudier les demandes au cas par cas, on va crouler sous la paperasse !"

"De plus, rien ne garantit la sécurité des membres féminins des corps d'armée !"

Ma mère fusilla les deux gradés du regard avant de lancer la frappe chirurgicale : "C'est vrai que le harcèlement sexuel et les viols n'existent pas déjà ! L'armée pratique la politique de l'autruche dans ces cas-là et les personnes, hommes ou femmes, se plaignant sont généralement transférées ou bannies des bases où ils ont rencontrés des problèmes ! On déplace les problèmes au lieu de les régler !"

Elle était folle de rage mais arrivait à garder le contrôle de sa voix, de ses mains et de son débit de paroles.

Un autre militaire avait voulu parler mais comme elle n'avait visiblement pas terminé sa tirade, son regard le dissuada de continuer.

"J'ai vécu au sein d'une base navale, puisque je suis l'épouse de l'Amiral Roslin. J'ai vu défiler des femmes - des militaires de carrière - devant ma porte. J'ai soigné des ecchymoses et des contusions sur des parties de corps ne se voyant pas, bien cachés par les tenues de camouflages ! Ces tenues portent bien leurs noms, au passage !"

Elle marqua une pause afin de les dévisager, tous, un à un. Le seul homme qui échappa à cet examen fut Jack.

"Vous voulez que ces femmes fassent confiance à leurs compagnons d'armes sur le terrain ? Qu'elles assurent leurs arrières alors qu'elles ont peur pour leur propre sécurité sur notre sol ? Très bien, remédiez à ce problème mais ne faites pas l'amalgame avec des femmes, bien traitées, mais malheureuses parce que tiraillées entre le devoir, la raison et leur coeur !"

Et ainsi, la Sénatrice Mary Adama Roslin acheva le Président des Etats-Unis et les chefs d'Etats-majors réunis autour de la table. Elle était connue par ses pairs pour ne pas avoir la langue dans sa poche et défendre les causes qu'elle estimait justes. "On mène les combats que l'on peut" me disait-elle souvent. Bien entendu, elle ne pouvait pas se battre contre toutes les injustices de la planète, par manque de temps, mais elle défendait ses convictions comme elle le faisait pour sa famille : bec et ongles, peu importait si elle devait perdre des plumes dans la bataille.

Elle était connue par d'autres femmes de gradés parce qu'elle avait monté et dirigé de nombreuses associations défendant les droits des femmes sur les bases militaires - aussi bien civiles que militaires. Elle était respectée par toutes les militaires qui la connaissait parce qu'en effet, aussi loin que ma mémoire remonte, elle accueillait - de jour comme de nuit - toute femme maltraitée, lui assurant soins, conseils mais surtout sa discrétion et celle de l'Amiral. Dans ses associations, elle avait toujours un avocat ou deux, prêts à mener devant la justice quelconque personne ayant fait du mal à un ou une subordonnée. Elle soutenait aussi certains hommes étant eux-mêmes harcelés pour des raisons religieuses, politiques, morales ou sexuelles.

Le calme était revenu autour de la table et chacun des hommes présents étaient disposés à écouter ses propositions.

"Je propose de faire appel à d'anciens militaires à la retraite afin de monter des conseils chargés d'étudier les demandes des couples. Une enquête pourra toujours être menée sur les bases si un membre du conseil pensait avoir affaire à un faux ou une demande formulée sous la contrainte. C'est un sujet à creuser mais je reste persuadée que ça peut marcher."

"Madame la Sénatrice" commença Jack. "Je vous remercie de penser aux militaires et à leur situation, parfois délicate. J'ai cependant une question, si vous permettez."

"Colonel O'Neill, je serais ravie de répondre à toutes vos questions concernant cette affaire" répondit ma mère avec un sourire bienveillant.

"Qu'en sera-t-il pour ceux d'entre nous qui travaillent dans des bases top secrètes ?"

Le SGC était loin d'être la seule base top secrète du pays, bien entendu. Certains projets étaient menés dans la plus grande discrétion. Certains militaires - hormis les chefs d'Etats-majors - n'en entendaient jamais parler de leur carrière et la plupart des civils ignoraient également tout de leur existence. Il était donc très compliqué de faire paraitre leur personnel devant une cour martiale pour des raisons de sécurité nationale.

"Merci pour cette question pertinente, Colonel. J'envisageais la création d'un conseil interne, dont les membres seraient sélectionnés par le chef de la base en question. Mais toute proposition est la bienvenue."

Ma mère avait des idées mais elle n'était pas fermée à toute critique constructive.

Les hommes présents semblaient impressionnés par la tirade de ma mère et promirent d'étudier la demande. Les autres Sénateurs présents paraissaient intéressés par cette idée et le Président semblait confiant. L'envoi d'un texte de loi de cette ampleur devant la Chambre avait de quoi donner le vertige.

Hayes savait également qu'il devrait passer des accords mais il était conscient que ma mère était dans le vrai : pourquoi choisir entre son travail et sa vie intime ? Les gens seraient sans doute plus concentrés sur leur tâche si leur vie personnelle était stable et heureuse. Non ?

Il avait déjà entendu des histoires de liaisons interdites entre membres d'une même unité, sans que les chefs ne lèvent le petit doigt. D'autres en revanche faisaient passer leurs hommes devant un tribunal militaire pour un oui ou pour un non… Il fallait impérativement trouver un équilibre et un conseil indépendant garantirait - peut-être - cet équilibre.

Le repas pris fin et la limousine de ma mère nous déposa, Jack et moi, au Pentagone. A ma grande surprise, elle vint avec nous.

"J'aimerais saluer Sam" me dit-elle avec un grand sourire.

Jack descendit en premier et nous aida à sortir du véhicule. Puis, il entreprit d'ouvrir toutes les portes devant nous, un geste très galant, fortement apprécié par la Sénatrice. Il pouvait vraiment se montrer charmant, je le savais, quand il y était disposé - et vu ce qui se jouait entre le Sénat, la Maison-Blanche et l'Etat-major, il valut mieux rentrer dans les bonnes grâces de ma mère.

On trouva facilement Sam et le reste de notre équipe dans les laboratoires secrets du Pentagone, où la Sénatrice avait également ses entrées.

Mary serra Sam dans ses bras pour la saluer mais resta plus protocolaire avec Daniel, Teal'c et…

Elle dévisagea Jack bis avant de se tourner vers l'original.

"Vous m'expliquez, Colonel ?"

*****

Oui je sais que les chefs d'Etats-majors n'auront pas leur mot à dire lors du vote de la loi, mais ils seront les premiers concernés. Et mieux vaudra les avoir dans la poche ;)

Invité

décidément la sénatrice n'a pas sa langue la bouche!!! et tout les politiques, président compris en sont pour leur frais!
mais c'est des femmes comme elle qui bouscule et font avancer les choses!
Stargate SG1 / Alex / Jack & Sam / PG13 - Page 9 3543406167

C'est exactement ça : Mary est une femme de caractère, qui ne veut que faire évoluer la condition de la femme dans la société ;)

Merci pour ton message, ravie que ça te plaise $clin d\'oeil$

j aime beaucoup la mère d'Alex

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christelle72 a écrit:: j aime beaucoup la mère d'Alex

Mary Roslin plait beaucoup c'est rigolo ça ^^

Merci pour ton message, à bientôt pour la suite $clin d\'oeil$

(Précédemment)

Mary serra Sam dans ses bras pour la saluer mais resta plus protocolaire avec Daniel, Teal'c et…

Elle dévisagea Jack bis avant de se tourner vers l'original.

"Vous m'expliquez, Colonel ?"

CHAPITRE 44

Et bien entendu, Jack obtempéra et expliqua succinctement à ma mère la présence du clone, qui avait entrainé notre venue à Washington.

Elle semblait fascinée et à la fois effrayée par cet être. Elle le dévisageait et le clone lui souriait, sachant grâce aux souvenirs de Jack, qui elle était.

"Madame Roslin, c'est une joie de vous rencontrer."

"Egalement, Monsieur…"

"Appelez-moi Jack, Madame."

"Jack" répéta ma mère.

Je trouvais qu'elle encaissait bien la nouvelle ou alors, elle cachait très très très bien sa surprise ! J'hésitais encore.

"Donc, Sam, expliquez-moi ce que vous faites."

Et le Major obéit, s'appliquant à raconter à ma mère en quoi consistaient ses recherches actuelles, en termes profanes - ce dont tout le monde lui était reconnaissant.

Sam arrivait à expliquer à ma mère ce qu'elle faisait, tout en le faisant mais ça la retentissait. Nous avons fini par tous mettre la main à la pâte.

Sam nous donnait des ordres, comme un grand chef dans une cuisine et nous étions tous ses commis, même la Sénatrice. Nous ne pouvions pas non plus monopoliser l'accélérateur à particules du Pentagone indéfiniment non plus !

Nous avons travaillé un bon moment, en silence. Seule Sam se faisait entendre.

"Quand on aura fini, ça vous dirait de faire la visite des grands monuments de la Capitale ?" proposa Daniel.

Teal'c leva la tête pour l'observer, il semblait considérer la question.

"Non, très peu pour moi, Danny Boy, je connais déjà !" répondit Jack.

"Sauf que vous ne connaissez pas les coulisses de ces édifices, Colonel" ajouta ma mère en faisant un clin d'oeil à Daniel.

Elle proposa de nous faire la visite guidée privée de la Maison-Blanche, du Capitole, du Congrès et de la Cour Suprême.

"Vous avez ce pouvoir, Madame ?" demanda Daniel, visiblement surpris.

"Dois-je vous rappeler que je suis Sénatrice des Etats-Unis, Docteur Jackson ?"

"Non, Madame" répondit le jeune homme, confus.

"Hum…" commença ma mère, comme pour nous annoncer quelque chose.

Chacun stoppa ses mouvements pour l'observer. Elle avait déjà posé ce qu'elle avait en main pour nous observer, tour à tour.

"Je vais être nommée Présidente du Sénat, si tout se passe bien."

"A moins que je ne me trompe, ce rôle revient au Vice-Président, Madame la Sénatrice" commenta Jack.

"Le Vice-Président Grant est souffrant et le Président Hayes souhaite le soulager de certaines de ses tâches."

Tout le monde la félicita et j'étais tellement fière de ma mère que j'ignorais comment l'exprimer. Mais je savais qu'elle me comprenait, elle plongea ses yeux dans les miens et je pouvais y lire une égale fierté.

"Alors, laissons la future Vice-Présidente retourner à ses occupations" dit Jack, en reprenant ce qu'elle avait repris en main.

Elle nous salua chaleureusement et nous quitta.

Je dévisageais Jack, avec l'air d'un poisson rouge.

"Quoi ?" me demanda-t-il, l'air de rien.

"Vice-Présidente ?"

Jack passa ensuite quelques minutes à m'expliquer qu'en effet, ça commençait comme ça mais qu'elle prendrait sans doute la relève de la Vice-Présidence, sur recommandations d'Hayes, si quelque chose devait arriver à Grant.

"J'ai trouvé !" s'exclama Sam d'un coup, alors que je digérais la future promotion de ma mère.

A coup de trucs, de bidules et de blablabla scientifiques, elle nous expliqua que ça marchait enfin ! Elle avait réussi à obtenir assez de puissance pour réactiver le miroir. La batterie au Naquadah se rechargerait toute seule en un rien de temps.

"Donc, Carter, vous avez branché ce bidule avec ce truc-là et… c'est tout, ça fonctionne vraiment ?" demanda Jack, en tripotant les fils reliant le miroir à l'accélérateur.

"Oui, mon Colonel" dit-elle, avec un grand sourire, tout en récupérant ses câbles des mains malhabiles de Jack - elle le connaissait bien.

Leur échange de regards ne passa pas inaperçu, cependant nous avons tous feint de ne rien avoir vu, même le clone.

Sam commença à ranger le matériel qui ne lui servait plus, le temps que le miroir pompe de l'énergie puis elle demanda à Daniel de l'aider à trouver la dimension du Dr Carter.

Ils cherchèrent un moment avant que je ne puisse voir une réplique de Sam, avec de longs cheveux blonds de l'autre côté du miroir.

Elle souriait et nous fit un petit signe de main mais ouvrit de grands yeux quand elle aperçut non pas un mais deux Colonels.

Elle sembla inspirer un grand coup avant de nous faire signe de passer, afin de la rejoindre. Seuls Sam et Teal'c restèrent dans notre dimension mais j'accompagnais le reste de mon équipe dans une autre dimension - l'opportunité était trop belle pour la laisser filer !

SJSJSJ

Dans une réplique quasi parfaite du SGC, je me suis retrouvée assise autour de la table, dans la grande salle de briefing. Hammond était présent mais il n'était pas Général - il dirigeait cependant conjointement la base avec le Dr Carter.

Daniel était debout, pas du tout impressionné par ce monde si semblable et pourtant si éloigné du nôtre. Il expliquait aux membres de cette base, SGA, comment nous avions "obtenu" le clone de Jack.

Le Dr Carter était plus qu'attentive aux détails donnés par mon ami archéologue. Quand il parlait de moi, son regard chaud et bienveillant - pareil à celui de Sam - se posait sur ma modeste personne. Elle hochait la tête régulièrement pour exprimer sa compréhension des événements.

D'une dimension à une autre, les Carter étaient très intelligentes, personne ne pouvait le nier. Cette version-ci cependant était différente. J'ignorais exactement en quoi mais je le sentais. C'était une civile, comme moi et elle était sans doute moins dure que celle que je côtoyais tous les jours depuis des mois. Elle n'avait pas eu à faire ses preuves dans le même monde que ma Sam - même si les scientifiques étaient encore pour la plupart des machos sexistes qui pensent que les femmes devraient rester à la maison à faire des bébés… Cette Sam ne se retenait pas de sourire ni de rire, de jouer avec ses cheveux, d'être féminine sans en faire trop, de dire sans détour ce qu'elle pensait…

Cette Carter-là avait connu intimement son Jack, ils avaient été brièvement mariés, ils avaient été heureux mais elle l'avait perdu. Cependant, malgré les années, je pouvais dire à sa façon de le regarder que cette Sam n'était pas si différente que ça de la mienne : elle était encore et toujours éperdument amoureuse de Jack.

Quand Daniel termina ses explications, Jack prit la parole.

"Nous ne pouvons pas garder un clone Asgard chez nous, c'est trop compliqué et trop dangereux. Donc… hum, j'avais espéré que votre monde pourrait l'accepter. Il serait un atout majeur car il connait les protocoles militaires de mon monde, il a mon expérience et mes souvenirs…"

Sam l'arrêta d'un mouvement de la main, tout en lui souriant.

"Pas besoin de faire votre publicité, Jack, je sais quel avantage nous aurions à avoir votre clone avec nous. Notre monde se reconstruit à peine et nous avons besoin de leaders avec vos qualités, c'est indéniable."

Hammond prit la parole à son tour.

"Je vais demander au Président ce qu'il en pense."

Il se leva et quitta la pièce. Mais, à notre grande surprise, il ne se dirigea pas vers son bureau mais vers les ascenseurs.

"Le Président gère le pays depuis le niveau supérieur à celui-ci. C'est beaucoup plus sûr et pendant longtemps, nous avons été la seule structure fiable et alimentée en énergie" expliqua le Dr Carter.

Quelques minutes plus tard, Hammond revint avec un homme que j'aurais pu reconnaitre n'importe où, même myope et sans lunettes, dans le noir, un lendemain de fête…

"Papa ?"

L'homme me dévisagea sans comprendre. Il s'approcha de moi et étudia chacun de mes traits.

Sam et tout le monde s'était levé à son entrée pourtant personne ne bougeait plus, osant à peine respirer.

"Êtes-vous la fille de Mary ?"

"Oui, Monsieur" dis-je avec une boule dans la gorge. Il ne me connaissait pas !

"Ma femme est morte sans avoir pu mener une grossesse à terme" dit-il, l'air triste.

Invité

Oh le choc!!! voir son père ou plutôt un père bis qui ne vous peux pas vous connaitre puisque sa femme est morte, ça doit être dur!!!

sinon présidente du sénat et bien, c'est une sacré promotion pour mary!

Oui le choc pour Alex, dur dur pleurer à chaude lar

Et sinon, Mary a trop la classe voler

Merci pour ton message, à bientôt pour la suite ;)

Invité

Une femme sensible, intelligente, sûre d'elle et qui n'a pas sa langue dans sa poche. La mère d'Alex a vraiment tout pour me plaire. Et je suis certaine qu'elle saura animer les débats sur des sujets auxquels elle tient avec encore plus de brio et de poids, grâce à ses nouvelles fonctions. J'adore.

Jack bis a trouvé sa terre d'accueil et si la forme est quasi semblable, il est certain que le fond est parfois bien différent. La jeune Alex ne s'attendait pas à pareille rencontre. Il y a de quoi être bouleversé face au destin tragique de cet homme qui n'a eu la chance d'avoir auprès de lui une femme comme Mary et une fille comme Alex. Un homme tellement heureux dans le monde d'Alex, si triste dans celui là. Un homme, un père qu'elle adore et qui le lui rend si bien. ça craint vraiment

Mary va te plaire de plus en plus normalement par la suite :p

C'est vrai que c'est triste pour le Bill de l'autre réalité pleurer à chaude lar

C'est vrai que même pour Alex c'est dur vu la relation qu'elle a avec son père...
Mais au moins, Jack bis a une nouvelle famille et de nouveaux amis, donc ça va s'équilibrer pour lui ^^

Merci pour ton message, à très bientôt pour la suite arigatou

La chute est terrible pour ce père

christelle72 a écrit:: La chute est terrible pour ce père

Oui c'est vrai, le pauvre homme n'a pas eu la même chance que le père d'Alex pleurer à chaude lar

Merci pour ton message, à bientôt :j:aime:

* Les lecteurs ayant suivi BSG 2003 devraient retrouver quelques similitudes ;)

CHAPITRE 45

Un silence pesant était tombé sur la salle de briefing suite aux révélations de cet homme que je connaissais si bien et pour qui j'étais pourtant une étrangère.

Le Dr Carter entreprit de faire les présentations.

"Colonel O'Neill, Daniel, Teal'c et euh… Jack et Alex, je voudrais vous présenter le Président Wi…"

"William Roslin" finis-je pour elle.

Le Président me quitta des yeux pour serrer les mains de ses hôtes.

Hammond nous invita ensuite tous à nous rasseoir, tandis que le Président prenait place en bout de table.

Daniel astiqua ses lunettes pour se donner une contenance, tout en réfléchissant à comment formuler la question qui passa la barrière de ses lèvres peu après.

"Monsieur le Président, c'est un honneur de vous rencontrer. Permettez-moi de vous demander comment vous avez hérité de la lourde charge de président des Etats-Unis ?"

"J'étais en mer, à bord d'un sous-marin nucléaire quand les attaques ont commencé. Nous avions perdu le contact avec l'Etat-major, je n'étais au courant de rien, c'était le silence radio le plus absolu et le plus angoissant. Honnêtement, malgré mon expérience, j'étais perdu, je ne savais pas quoi faire. Mais j'ai décidé d'agir et de remonter à la surface. Je ne pouvais pas rester dans le flou, ni laisser mes hommes dans l'ignorance de ce qui arrivait à notre pays mais j'étais loin de m'imaginer que la planète entière était touchée."

SG1 sembla se plonger dans les souvenirs de leur rencontre avec cette réalité. Ils avaient vu ce qui était arrivé et ça semblait aussi peu réjouissant que possible.

"Après cette dernière mission, je devais avoir une promotion et passer secrétaire d'Etat à la Navy. Ce que j'ignorais, c'est que tout était déjà signé avant mon départ avec la Maison-Blanche, qui n'attendait que mon retour, donc je me suis retrouvé dans la liste des successeurs à la Présidence, derrière une quarantaine de personnes…"

Et bien sûr, pas besoin pour lui d'aller plus loin, nous avions tous compris… Quand l'ordre était à peu près revenu sur le globe, on avait cherché ces fameuses 40 personnes mais… plus aucune âme ne donna signe de vie puisque la Maison-Blanche avait été réduite en cendres et Washington avait été rayée de la carte au même titre que la plupart des capitales mondiales et les plus grosses villes du continent Nord-américain. Personne donc, sauf l'Amiral Roslin.

"J'ai ainsi terminé le mandat le mon prédécesseur mais étant donné la crise que nous traversions, le Nouveau Sénat a voté pour me maintenir un mandat de plus à la tête du pays."

"A situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles" commenta Daniel.

Le Président Roslin hocha la tête, en guise d'assentiment.

"Le poids des responsabilités m'est tombé dessus sans que je m'y attende vraiment. C'était tellement inattendu au début que c'était surréaliste. En pleine apocalypse, je me suis retrouvé à la tête du pays. Je devais soutenir d'autre chefs d'Etat, tout aussi perdus que moi car dans des situations similaires à la mienne."

"On en sort grandi" dit doucement Daniel.

Peu après, on nous invita à déjeuner et les conversations se firent dans la bonne humeur, comme si de vieux amis s'étaient quitté depuis un moment. Charles Kawalski nous avait rejoints. C'est un homme que je ne connaissais pas puisqu'il était mort dans mon monde. Il semblait avoir beaucoup compté pour Jack - et Daniel me fit comprendre qu'il m'expliquerait plus tard.

Le Président m'invita à prendre place près de lui afin que nous parlions un peu, lui et moi. Bien entendu, la conversation resta privée le temps de le dire. On l'interrogea bientôt sur sa Mary.

"Elle a fait une mauvaise chute de cheval, il y a un peu plus de 20 ans. Elle n'est pas morte sur le coup, mais des suites de ses blessures. Une de ses côtes avait perforé un poumon et d'autres organes dans sa course."

Je réalisais alors pourquoi je n'existais pas ici…

"Ma mère a aussi fait une chute de cheval, mais elle ne s'est cassé que le bras droit et quelques côtes. Je suis arrivée neuf mois plus tard."

La convalescence de ma mère semblait avoir aidé à me concevoir… Le Président me dévisagea, comprenant aussi qu'en perdant sa femme, il avait perdu un enfant à naître.

"Est-ce que James est vivant ?"

J'avais posé la question du bout des lèvres, un peu hésitante, de peur de dire une bêtise.

"Oui, James et Edward sont vivants, tous les deux."

Mes équipiers de SG1 eurent la même réaction que moi : le souffle coupé. Il avait perdu sa femme, Ann, mais pas ses jumeaux. Cependant, il n'avait pas eu de fille…

Le Président comprit alors que je ne connaissais pas Edward.

"Après le déjeuner, je te les présenterais, ils travaillent avec moi" me dit-il, puis il reprit un peu plus fort "Colonel, parlez-moi un peu de vous !"

Jack raconta au Président Roslin ce qu'il pouvait avouer : le projet Stargate, le SGC, les missions d'exploration, nos alliés et nos ennemis, etc.

Pour la plupart, les informations étaient les mêmes - hormis quelques détails qui s'expliquaient par la destruction de leur monde par les Goa'uld. Les Asgards étaient intervenus et avaient rétabli la situation, permettant aux survivants de reconstruire leur monde.

J'étais de plus en plus fascinée par les mondes parallèles : celui-ci était si loin du nôtre et pourtant tellement similaire… En parlant avec les survivants, on pouvait voir à quel moment leurs vies avaient pris des chemins différents - en comparaison de ce que je connaissais.

Je vis Jack parler avec son clone, ils avaient l'air de conspirer mais je pense plutôt que Jack demandait à Bis si l'univers lui convenait. L'autre hocha la tête tout en regardant le Dr Carter. De toute évidence, pour lui, c'était à peu près le seul intérêt à être là.

"Docteur Jackson, au fait" commença justement la jeune femme. "Nous avons fait des recherches et on a trouvé notre Daniel !"

"Formidable, mais où est-il ?" demanda l'intéressé.

"En Egypte, il conduit d'importantes recherches archéologiques pour le compte du gouvernement. Il nous reste encore beaucoup de zones d'ombre sur l'arrivée des Goa'uld sur notre planète."

"S'il a besoin, n'hésitez pas à me demander avant mon départ, je serais ravi de vous aider à accélérer les choses."

Le Dr Carter le remercia d'un signe de tête.

"Oui enfin, Danny Boy, on ne va pas s'éterniser non plus, hein" souligna Jack.

"On ne va quand même pas partir comme ça… Enfin je veux dire -" mais Jack le coupa dans son élan. Il ne tenait pas à laver son linge sale en public et j'avais moi aussi un peu peur des propos que Daniel pouvait tenir quand il était contrarié.

Le coup d'oeil que Jack lança à son ami le dissuada de poursuivre plus avant.

Comme promis, après le déjeuner le Président me guida vers son étage réservé. Bien entendu mon escorte personnelle ne me quitta pas. Même s'il était mon père en quelque sorte, Jack ne faisait jamais confiance à personne de prime abord. Il refusait donc de laisser un membre de son équipe seul avec des étrangers - et si j'en croyais la légende, il regrettait amèrement les fois où il s'était laissé convaincre.

Jack bis pour sa part décida de suivre le Dr Carter afin qu'elle lui montre son labo et qu'elle lui fasse le résumé de ses recherches, sous l'oeil protecteur de Kawalski.

Le niveau -26 avait donc été réaménagé en bureau ovale et bureaux divers pour le Président et son entourage proche.

Ainsi, en entrant, je put voir James et son frère Edward en plein travail. Ils avaient l'air de rédiger une déclaration officielle. Ils se levèrent à l'arrivée du Président.

Roslin fit les présentations, en prenant soin de terminer par moi.

"Voici Alexandra Roslin, qui est…"

"Ta fille d'une autre dimension ?" proposa Edward en riant. "Elle te ressemble, c'est fou !"

"C'est en effet la fille d'une autre Mary et d'un autre Bill Roslin…"

Les jumeaux me prirent dans leurs bras et me posèrent tout un tas de questions sur moi, mon monde, ma mère, etc.

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