Spartacus - Vole - Spartacus/Sura - PG-13

Ben voilà avec ses vidéos, Emma m'a tentée au point que je suis en train de regarder Spartacus, et d'en devenir accro!!!  Alors voici une petite songfic inspirée de l'épisode 6 de la première saison: Les choses délicates. Soyez indulgentes, c'est mon premier texte sur cette série...  



Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de:  Steven S. DeKnight Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
 
 
 
Passer en un clin d’œil de l’été à l’hiver, perdre tous ses espoirs en l’espace d’une fraction de seconde.
Il avait tant rêvé, tant espéré… Son plan était préparé et il y croyait ! Varro avait beau lui dire que c’était une folie, la folie ça aurait été de ne pas tenter sa chance. Puisqu’il paraissait que les dieux étaient avec lui, alors c’était le moment où jamais de reconquérir sa liberté volé, spoliée.
Ensemble ils pouvaient tout ! Ensemble ils étaient invincibles !

Lorsque la charrette était entrée dans la cour, son cœur avait commencé à battre la chamade, mélange d’impatience, de joie, d’inquiétude et de concentration : il n’aurait qu’une chance et il le savait : une seule chance pour balayer ces mois de souffrance et d’esclavage, une seule chance pour redevenir un homme libre et emmener Sura loin de là, panser ensemble leurs plaies et rebâtir une vie en s’appuyant sur leur amour.

L’espoir ! L’espoir comme l’air qu’il respirait, comme le souffle de sa vie. L’espoir de croiser son regard, de retrouver tout son amour.

Et maintenant…
 
Il la tenait dans ses bras, refusant de croire ce qu’il voyait, refusant l’inéluctable. Où étaient les dieux quand Glaber les avaient séparés tous les deux ? Où étaient-ils pendant que les soldats outrageaient sa tendre épouse et que lui subissait les coups des gladiateurs ? Où étaient-ils à cet instant ?


Est-ce que ça aurait été si difficile pour eux de lui rendre son épouse, sa vie, sa liberté ? Est-ce qu’il n’avait pas mérité une once de bonheur après tout ce qu’il avait vécu ? Est-ce que Sura ne méritait pas de retrouver les bras de l’homme qu’elle aimait pour oublier tous ceux qui s’étaient imposés en elle ?


Il la tenait contre lui et il savait… Il savait que sa route à elle s’arrêtait et qu’il devait la laisser partir.


Il avait envie de hurler et pourtant il était muet :


« Je suis là », murmurait-il tandis que le regard de son épouse s’accrochait au sien. Elle l’avait reconnu, elle savait qu’il était là, près d’elle et sans doute y puisait-elle le réconfort. Le regard qu’il attachait sur elle était empli de tout cet amour dont elle avait rêvé durant tout ce temps où des hommes qui ne méritaient pas ce nom usaient et abusaient de son corps meurtri. Elle s’était demandé s’il pourrait encore la regarder comme cela, avec cette tendresse, cette douceur, l’immensité de ses sentiments.


Elle avait sa réponse : il était là et il ne la lâcherait plus jamais.


Il lisait tout cela dans les yeux où l’ombre se levait, il le lisait et il savait qu’il était son dernier réconfort.
Les dieux étaient injustes ! L’avoir retrouvée pour la laisser partir ! La tenir dans ses bras au moment où son âme s’échappait de son corps meurtri.


Il savait qu’elle avait dû lutter, avec sa farouche énergie, avec tout ce qu’elle avait de forces. Il imaginait son désarroi, sa douleur, sa honte lorsqu’elle avait dû céder. Il comprenait sa souffrance pour l’avoir lui-même ressentie au plus profond de ses entrailles.


Alors, à cet instant précis, il se dit que, peut-être, les dieux étaient miséricordieux : ils l’arrachaient à une vie qui lui était devenue trop difficile, une vie où il n’aurait pas su la rassurer, la consoler, la réparer…


Mais il y avait tellement cru ! Il avait tellement rêvé cet instant, passé et repassé dans sa tête les gestes qu’il devait faire.


Maintenant il n’y avait plus rien à faire, rien qu’à la réconforter, à puiser dans ses yeux emplis d’ombres le courage de continuer sans elle, pour elle, à lui faire savoir, en cet ultime moment qu’il l’aimait, qu’il la vénérait et qu’elle n’était pas seule.


Elle avait fermé les yeux et il restait là, n’arrivant pas à se détacher d’elle, incapable de comprendre qu’elle était partie. Personne jamais plus ne l’appellerait par son vrai nom, il n’y avait plus que lui désormais pour s’en souvenir : pour tous, désormais il serait Spartacus.


Il était trop tard, trop tard pour les rêves, trop tard pour l’espérance, trop tard pour la liberté, trop tard pour la vie. Mais lorsqu’il se releva, portant le corps ensanglanté dans ses bras, Varro, qui le regardait les larmes aux yeux, comprit que, pour son ami, même s’il ne savait encore ni quand ni comment, était venu le temps de la vengeance : et ce temps-là ne prendrait fin que lorsque l’âme de Spartacus aurait rejoint celle de Sura.
 
 
Chanson de Céline Dion

   tu es accro comme nous dame Cissy   un premier texte sur ce fandom réussi     qu'est-ce que j'ai pu râlé lorsque j'ai vu cet épisode      ces romains étaient des monstres et quand certains ont été... décapités, j'ai adoré  

 

Te voilà aussi accro à cette série, Cissy !   Moi je reste bloquée sur son extrême violence et j'enrage, mais bon c'est comme ça !

Très beau texte, intense, triste... et superbe chanson !    Pour un premier essai sur cette série c'est une vraie réussite comme toujours ! 

Ha ha ha la contamination a comencée   

  Meme si je préfaire mira J'ai aussi baucoups aimer sura  

Merci à vous toutes de vos compliments.   Actuellement je regarde l'avant-dernier épisode de la saison 1: donc Mira n'est pas encore la compagne de Spartacus. Pour ce qui est du côté sanguinolent, à la fin c'est tellement granguignolesque qu'on n'y fait plus attention parce que si on en croit les images, le corps humain comporte au moins 50 litres de sang!!!   Je ferme les yeux quand ça devient vraiment trop gore malgré tout et je m'attache surtout à l'intensité de l'histoire! La mort de Varro m'a donné des envies de tuer cette s**** d'Ilythya...      et une idée d'OS que j'espère concrétiser assez vite.... Quant à Ashur, je lui fait autant confiance qu'à un serpent!

Alors toi aussi, tu as contracté le virus de Spartacus ?     Ce qui veut dire que de ta plume, il y a encore moults fics à déguster sur ce fandom ? Intéressant 

Sinon, parfait comme toujours   Et mon Dieu, ce que cette scène a pu me faire pleurer la première fois ( et toutes les autres d'ailleurs... ) bon c'est vrai que j'ai senti l'entourloupe de Batatius mais j'avais l'infime espoir que peut-être Sura aurait été épargnée 

Cette série m'a effectivement captivée. Pour autant je n'ai pas énormément écrit dessus pour la bonne raison qu'il doit bien y avoir quatre ou cinq ans que je ne trouve plus le temps d'écrire (sauf quelques songfics à l'occasion).

Merci de ton compliment en tout cas.