Aubin et Raphaël. G à PG 13

Je te le prête juste pour le week-end après, il faudra le rendre à jo

Y-a intérêt sinon plus d'histoires

Promis je te le rends

J'ai encore plus envie d'en avoir un moi maintenant
Il est trop mignon ce nounours!!!!

Remarque il n'est pas le seul, ces deux-là forment un couple adorable.

Merci Djorie. Comme vous l'aurez compris les ours tiennent une grande place dans la vie d'Aubin alors encore un petit texte avec la peluche.Texte écrite avec une phrase imposée.
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DOUDOU

Cela l’avait attendri au début de leur relation et même encore parfois aujourd’hui. Rentrer du travail et retrouver son mec endormi avec un nounours dans les bras ferait fondre un cœur de glace.
Mais là ce n’était plus possible il y en avait partout et leur appartement était envahi. La seule pièce qui avait été épargné c’était le bureau. Enfin c’est ce qu’il croyait, posé sur l’étagère en face de lui il le narguait avec ses petits yeux ronds.
Bordel il était déjà sur les nerfs, Aubin et lui venaient de se disputer. Bon d’accord c’était de sa faute, ils devaient sortir mais il devait finir un important projet et il allait devoir travailler toute la soirée.
Son amant s’était enfermé la chambre non sans avoir claqué violemment la porte informant par la même les voisins de leur prise de tête.
Il attrapa l’objet du délit, sortit de la pièce et ouvrit la porte de la chambre aussi brusquement. Aubin était allongé sur le lit, les mains derrière la tête et il fixait le plafond. Il sursauta quand il reçu l’ours en peluche qui, lancé par Raphaël, avait touché le mur pour retomber sur lui avant de finir sur le sol. Il se leva la ramassa et s’approcha de son amant.

« Je t’ai déjà dit que je ne voulais pas de tes joujoux dans mon bureau. » lui lança celui-ci en appuyant sur les deux derniers mots.

« De un ce n’est pas ton bureau, c’est le nôtre et de deux ceci n’est pas un jouet et j’aimerai que tu le traites avec plus de respect. » lui répliqua Aubin, qui s’était levé, lui avait mis sous le nez avant de retourner sur le lit l’ours dans les bras.

La colère de Raphaël était retombée à cette vision. Il s’allongea près de lui et passa un bras autour de sa taille. Aubin se raidit mais ne le repoussa pas. Raphaël poussa son avantage et déposa un baiser sur la nuque de son amant. Quelques instants plus tard la peluche échoua sur le plancher tandis que d’autres cris résonnèrent dans la pièce.
TBC

Mais enfin pourquoi il s'en prend à cet ours ?? il lui a rien fait, il l'a juste regardé !! n'est pas l'ours celui qu'on croit

je viens de chercher pour savoir comment on appelait un collectionneur d'ours et bien ce n'est pas un nounoursophile (PTDR) mais un arctophile.
Je dormirai moins bête cette nuit.lol

Ben moi aussi !

Vilain Raphaël !
Pas touches à mon ours non plus

Pas du tout obsédée par les ours moi !

C'est trop mignon et attendrissant... Moi aussi il me fait craquer Aubin avec son nounours... Mais je suis sûre que celui qu'il préfère avoir dans ses bras c'est son grand Doudou de Raphaël

Rafaël est accro aux ours!!! Bon ça vaut mieux qu'au crack... mais c'est plus encombrant...

Je suis trop, trop, trop contente de retrouver ces deux-là :j\'aime: :j\'aime:
Aubin et Raphaël, je les adore !!!!
J'aime beaucoup ces petits moments de vie, certains sont hilarants et d'autres un peu plus triste, mais c'est vraiment génial
Je voudrais bien avoir un aussi joli ours en peluche

Merci à tous les membres de leur fan-club et à toutes les arctophiles de ce forum.

Voici quelques nuages dans leur ciel bleu.

...........
CHOC

Aubin/Raphaël


Il l’avait pris en pleine poitrine , moins physique mais bien plus douloureux que celui de leur première rencontre. Il avait mal, la douleur lui serrait le cœur tellement fort qu’il avait vraiment l’impression qu’il ne pourrait plus jamais battre. Tout son corps, chaque muscle, chaque fibre, aucune partie de son être n’échappait à la souffrance qu’il éprouvait en voyant son mec poser ses lèvres sur d’autres que les siennes.

Dissimulé derrière un arbre Aubin ne pouvait détacher son regard des silhouettes assises sur un banc du parc où Raphaël avait pour habitude d’y faire son jogging. Il n’avait pas voulu le croire quand une « bonne âme » lui avait confié avoir vu son mec occupé à une autre activité que celle de parcourir à petites foulées les sentiers. Ce ne pouvait être lui, c’était impossible
Et puis des petits détails lui étaient revenus à l’esprit, son empressement à sortir du lit, sa tenue de sport qui ne sentait plus la sueur.
Alors il l’avait suivi et là devant ses yeux, le choc, l’évidence, la trahison, il n’était plus le seul dans la vie de Raphaël.

Sur le banc le baiser se prolongeait et Aubin était à deux doigts de perdre la raison en imaginant la suite évidente, les étreintes, un lit, des caresses, Raphaël se cambrant, s’offrant à ce , ce …….. bellâtre de bazar.
Comment son mec avait-il pu lui faire une chose pareille ? Lui qui était le premier à lui faire les gros yeux quand son regard s’attardait sur le postérieur avenant d’un passant.

Les deux amants se séparèrent sur un dernier baiser et Aubin les paumes en sang de trop avoir enfoncés ses ongles dans sa peau repris le chemin de leur appartement pour attendre son amant et ses mensonges.

TBC

Jo, tu me recopies ce texte illico presto ! Je veux du bisounours

Bouh, vilain Raphaël !

Vais lui en mettre une au bellâtre :pasd\'accord:

Pas contente !!!! Raphaël mérite des baffes !!!
Tromper Aubin avec un bellâtre de pacotille, c'est inadmissible !!

C'était trop beau! De jolies scènes de vie toute guimauve et paf!! Rafaël trompe son Aubin...
Et maintenant: colère, reproches, remords, séparation, meurtre, prison!!!
C'est affreuuuuuuuuux!!!!!!!!!!!!

Euh ! Cissy, tu sais que ton côté sadique et pervers ressort là ?

Quel côté sadique et pervers? C'est juste un enchaînement tout à fait plausible suite à une tromperie inattendue non?

Non Cissy je n'irai pas jusque là !!!! D'ailleurs, non je ne dis rien lisez :

PRISE DE CONSCIENCE


Le titre est bof mais j’ai pas trouvé mieux, bon vous avez échappé à « smack, smack and not crack, crack but I love him » trouvé par ma fille.
…….
L’action se déroule après la découverte d’ Aubin de la trahison de son mec.
.................
Raphaël avait pris sa décision sur le chemin du retour, il allait tout avouer à Aubin. Il redoutait sa réaction mais il ne pouvait plus mentir, c’était au-dessus de ces forces.

Maintenant il était devant la porte d’entrée, sa clé à la main.
Il avait l’impression de se retrouver des années en arrière, chez sa grand-mère. Le jour où au risque de compromettre la sortie au zoo prévue, il avait finalement avoué avoir cassé le vase de l’entrée. Buck le chien avait été innocenté et sa conscience soulagée.
Sauf que cette fois il ne s’en sortirait pas avec des excuses et une réprimande, l’enjeu était plus important, c’est l’avenir de son couple qui était sur la sellette.

Mais pourquoi il avait cédé aux avances de Mathis. Mathis qui l’avait dragué ouvertement depuis son arrivée dans la boîte deux mois plus tôt ?Oui il devait se l’avouer il avait eu une forte attirance pour cet homme dès qu’il avait franchi la porte de son bureau. Attirance confirmée et réciproque quand la poignée de main échangée lors de leur présentation s’était prolongé plus que nécessaire.
Le lendemain son nouveau collègue avait attaqué bille en tête en lui proposant de venir prendre un verre après le boulot.
Il avait refusé et quand Mathis c’était fait plus insistant il avait mis les choses au clair, il avait quelqu’un dans sa vie. Il avait réussi à le maintenir à l’écart jusqu’à ce séminaire, trois semaines auparavant.
C’était la dernière soirée et tout les participants avaient décidé de finir la nuit en boîte. Ils avaient dansé, un peu, bu, beaucoup. Il était déjà passablement éméché quand Mathis lui avait proposé de prendre un dernier verre dans sa chambre, il avait accepté.
Ce verre il ne l’avait jamais bu car à peine la porte de la chambre refermée une bouche affamée avait pris possession de la sienne.
Il avait essayé de le repousser pour la forme mais trop imbibé d’alcool il avait cessé toute résistance.
Des mains impatientes s’étaient faufilées sous sa chemise, avaient caressé son torse avant de s’immiscer dans son pantalon, alors vaincu par le désir il s’était laissé poussé vers le lit. Il avait été rapidement mit nu par son partenaire qui après déshabillé à son tour avait pris place sur ses cuisses. Il avait gémi sous des caresses de plus en plus audacieuses mais une irrépressible envie de vomir l’avait saisi. Il l’avait repoussé, manquant de le faire tomber du lit. Il s’était rendu dans la salle de bain et quand il était revenu le teint pâle, soulagé mais trop faible pour regagner sa chambre il s’était glissé dans les draps à ses côtés.
Il s’était réveillé dans ses bras, ses jambes entremêlées aux siennes. Il avait répondu à son baiser matinal et il savait que s’ils n’avaient pas été pressés par le temps ils auraient continué ce qu’ils avaient commencé la nuit dernière.

Durant tout le trajet du retour il n’avait cessé de pensé à ce qu’il avait failli faire. Il pensait à Aubin qu’il aimait plus que tout et il ne comprenant pas cette attirance qui le poussait vers un autre. Il jetait des brefs coups d’œil à Mathis qui, comprenant son besoin d’être seul, s’était assis à côté d’un autre collègue. Aubin était venu le chercher à la gare et quand il s’était jeté dans ses bras, il avait vu de la tristesse dans les yeux de celui qui le troublait tant.
Au bureau il s’était arrangé pour ne pas rester seul avec lui pensant résister ainsi à la tentation. Mais quand il l’avait croisé « par hasard » dans le parc où il faisait son footing matinal, il s’était dit qu’il était perdu.
Cela faisait une semaine qu’ils se retrouvaient tout les matins, avant de se rendre au bureau chacun de leur côté. Ils ne faisaient que s’embrasser sur ce banc qui était devenu le leur. Ils n’étaient pas allé plus loin malgré l’instance de Mathis mais la situation lui pesait et il avait décidé aujourd’hui d’y mettre fin.

xxXxx

Aveuglé par la colère et le chagrin Aubin marchait droit devant lui. Il faisait peu de cas des passants qu’il pouvait bousculer, il ne pensait qu’à regagner l’appartement, le leur pour combien de temps ?
Une fois la porte refermée l’envie d’un alcool fort se fait pressant. Il attrape la première bouteille à sa portée, pas besoin de verre il boit directement au goulot.
La première gorgée ne l’apaise pas, alors une deuxième suit, une troisième ? Non, il repose la bouteille, il sait par expérience que se saouler ne résous rien. Raphaël va bientôt rentrer et il a besoin d’avoir les idées claires.


Il ne sait pas encore quelle conduite prendre, lui jeter sa trahison à la figure ou serrer les poings mentalement pour ne pas craquer et faire comme s’il ne savait rien.

Le téléphone sonne dans le silence de la pièce, après un bref moment d’hésitation il répond. Son interlocuteur lui fait une proposition, il demande un délai de réflexion, mais quand il repose le combiné il sait qu’il va accepter.
Il est en train de regarder par la fenêtre les enfants qui jouent dans la cour de l’école voisine quand il entend la porte d’entrée s’ouvrir.
Il attend l’habituel « chéri, je suis rentré » de son amant. , mais celui-ci reste silencieux. Il se retourne pour le voir devant lui, le visage grave.
Il le voit hésiter comme s’il cherchait ses mots qu’il imagine sans peine," je ne t’aime plus, je te quitte".
Il a envie de le devancer de les dire à sa place mais il reste muet les bras ballants.
Enfin Raphaël se décide, chaque mot est une blessure de plus dans son cœur déjà meurtri et il ferme les yeux en attendant ceux qui lui infligeront le coup de grâce. Raphaël s’est tu alors il le regarde s’approcher de lui, d’un geste de la main il l’empêche d’aller plus loin. Il entends « je t’aime Aubin, pardon ».
Si ces paroles mettent du baume sur ses blessures il n’est pas prêt à pardonner sur l’ instant, il a besoin de temps, de s’éloigner alors il lui fait part de la proposition qu’on lui a faite.
A la demande de son patron il va aider le frère de celui-ci qui vient de reprendre un bar à Paris, dans le Marais. Il restera avec lui le temps qu’il trouve un barman, il va assurer l’intérim en quelque sorte.
Les larmes coulent sur les joues de Raphaël et quand il annonce qu’il part dans l’après-midi il le voit accuser le coup, alors pour résister à l’envie de le prendre dans ses bras, il sort de la pièce sans se retourner.

XxXxx

Quatre mois plus tard sur un quai de gare, un homme en attend un autre, le cœur battant. Ces mois de séparation ont été durs à l’un comme pour l’autre. Aubin avait laissé près d’un mois avant de reprendre contact avec son amant. Raphaël avait vécu pendant ce temps comme un zombie mais en avait profité pour rompre définitivement avec Mathis. Celui-ci avait alors choisi de démissionner plutôt que de croiser tout les jours l’homme dont il était tombé amoureux.
Quand il avait entendu la voix de son amant, Raphaël avait cru que son cœur s’arrêtait tant il redoutait d’entendre ce qu’Aubin avait à lui dire.
Ils avaient parlé longuement, Aubin avait pardonné. Lui aussi il avait connu la tentation, il avait été tenté d’y succombé dans un désir de revanche mais il avait résisté. Il l’avait dit à Raphaël qui blessé à son tour avait pris conscience du mal qu’il lui avait fait.

Le train s’arrête à sa hauteur, ses jambes tremblent d’impatience. Enfin il aperçoit celui qui lui a tant manqué, qui le cherche des yeux, l’autre le remarque enfin.
Leurs regards s’accrochent et ne se quittent plus alors qu’ils avancent l’un vers l’autre. Ils refrènent l’envie pourtant immense, de se s’éteindre et d’échanger un baiser passionné ils se prennent simplement par la main. Le reste ils le gardent pour tout à l’heure, lorsque qu’ils seront seuls avec leur bonheur retrouvé.

Ben oui, les retours de manivelle ça fait mal ! on ne trompe pas, on se quitte d'abord !

Non mais c'est bien la peine de nous mettre dans états pareils !

Mon p'tit coeur a bien failli s'arrêter de plus avoir de nounours

Superbe récit

Moi aussi, j'ai eu un choc... Voilà un couple tout mignon, attachant, un Aubin qu'on a envie de câliner comme il câline ses nounours et Raphaël qui fiche tout en l'air et craque pour les beaux yeux d'un autre !!!

Une prise de conscience que l'on doit à Dame sobriété, Raphaël a bien failli perdre son doudou préféré... Mais il a fait preuve de beaucoup d'honnêteté en racontant tout à Aubin... La trahison est douloureuse et la séparation salutaire... Le plus important dans une histoire d'amour qui n'est pas terminée, c'est de surmonter les obstacles ensemble et de poursuivre son chemin main dans la main avec l'être aimé...